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Archive pour avril 2006

Don’t you know that you’re…

Jeudi 27 avril 2006

Toxic

… toxic ?

La boulette

Mercredi 26 avril 2006

Oh la la… Là je crois que j’ai fait une connerie. En même temps, comment aurais-je pu penser que quelques mots dits comme ça, sous le coup de l’exaspération, auraient une telle portée ? Maintenant je ne fais pas le fier…

Ce matin, j’ai regardé si on ne parlait pas de moi ici ou là, pour jeter l’opprobre sur ma personne. Je n’ai rien vu. Pour l’instant.

Quand j’ai appris cela, je me suis d’abord dit : «Non, ce n’est pas possible». Et pourtant, la proximité des événements ne laisse aucun doute : le 21 avril, je dis à quel point j’en ai marre de voir Zidane partout. Le 26 avril, après quelques jours de réflexion, Zidane annonce qu’il va prendre sa retraite. Comment n’y voir qu’une coïncidence ?

Alors Zizou, si tu repasses sur ce blog, saches que je n’ai rien contre toi personnellement. C’est juste qu’on te voit partout, parfois c’est un peu chiant. Mais si tu veux continuer à jouer au ballon, ça ne me pose pas de problème ! Je ne regarde pas de toute façon. En tout cas, excuse-moi si je t’ai fait de la peine. Voilà. Je me sens mieux.

En tout cas, ça fait réfléchir sur la portée des conneries qu’on écrit !

:-)

Sève éveillée

Dimanche 23 avril 2006

Soleil, chaleur, tonnerre, éclairs, orage : en deux jours on a fait le tour des icônes estivales de la carte météo d’Evelyne Dheliat…

Dire qu’on glissait sur les hormones vendredi soir, rue Sainte-Croix… Les tongs re-clapclapaient sur les trottoirs, les boutons de chemises sautaient dans un grand bruit de poils rendus à l’air libre, les manches laissaient copieusement dépasser le résultat d’un laborieux travail hivernal à l’ombre des salles de gym, le tout dans ce brouhaha si particulier autour des terrasses de bars en été, lorsque les sons deviennent mats à la faveur de l’air chaud, sec et dilaté.

E. (qui est en plein traitement d’immersion parmi les copines) quelques amis et moi-même étions de cette fête improvisée pour le retour des beaux jours, exposant nous aussi nos encolures plongeantes (bienheureusement poilue pour E., désespérément glabre pour moi) et sirotant quelques verres par-ci, par-là.

Et puis nous sommes allés au Tango, tiens. Découragés il y a quelques semaines par la file qui patientait devant, nous avions envie de prendre notre revanche. C’est vrai que c’est sympa, le Tango. Enfin, c’est rafraîchissant. C’est entre les mythiques bordels argentins et les balloches de cambrousse (les parisiens savent-ils ce qu’est un balloche de cambrousse ? un jour, je témoignerai…)

D’ailleurs nous avons aperçu deux grandes gloires d’une StarAc pas si ancienne que cela, dont l’une semblait complètement défaite… Ben ça ne donnait pas envie de devenir une gloire de la StarAc…

Bref. Puis nous nous sommes éclipsés sur les coups de trois heures, car la musique était, il faut bien le dire, pourrie.

Voilà, et alors là, je sèche complètement pour trouver une chute…
Bisous ?

Blasphème moderne

Vendredi 21 avril 2006

Franchement, Zidane, j’en ai rien à foutre.

Voilà. Et qu’on m’offre 90 secondes de Zidane avant mon film au cinéma, eh bien je m’en cogne pharamineusement, et ça aurait même tendance à m’énerver.

Evidemment, on a gagné la Coupe du Monde grâce à lui, c’était chouette et j’ai même eu la larme à l’oeil à l’époque, mais ça fait huit ans ! Huit ans qu’on se tape Zidane et son sourire timide, Zidane dans ces pubs à la con où on s’arrange pour qu’il n’ait pas grand chose à dire parce, quand même, c’est pas un acteur né.

Zidane aime les enfants, Zidane aime les handicapés. La légende Zidane… Zidane au Flunch… Quoi je confonds ? Oh la la… En plus je l’ai jamais trouvé beau… Et puis si ça se trouve, Zidane, il est pas sympa du tout dans la vraie vie. Si ça se trouve il aime pas les pédés et il gruge les impôts.

En fait Zidane, c’est comme Ségolène Royal : tout le monde l’aime parce que personne ne l’a jamais entendu parler.

Mon avis sur tout

Mercredi 19 avril 2006

Mais oui bien sûr, j’étais ce week-end chez ma mère ! Et j’ai donc pu lire, comme à chaque fois, mon Télé7Jours, mais il n’y avait rien de bien intéressant. Les deux seules choses que j’ai retenues, c’est d’abord que Jean-Claude Narcy a reçu il y a quelques semaines les insignes de commandeur de l’ordre national du mérite. Bravo ! C’est peut-être un peu candide de s’étonner encore de ce genre de nouvelles devenues banales, mais je trouve toujours cela très ubuesque. Si l’on rétablissait l’aristocratie, on aurait probablement Gérard Depardieu duc d’Aquitaine, Béatrice Schonberg contesse de Nice ou Pierre Arditi marquis de Miromesnil. En même temps, ça n’est déjà pas loin d’être le cas. :grin:

La deuxième chose, c’est Alexandre Devoise qui présente “Choc, l’émission”, sur la TNT. Le programme est une transposition à l’écran du magazine qui montre des photos trash. Jadis on contemplait la poussière ou des bougies vacillantes comme sujets de méditation sur la vanité des choses, aujourd’hui les disgrâces et les chutes des présentateurs télé remplissent aussi bien ce rôle !

TêtuSinon en achetant tout à l’heure mon bounty quotidien, j’ai découvert la couverture du nouveau Têtu et ce titre “Jean Galfione : Non je ne suis pas gay, Interview exclusive”. Franchement, si je faisais un magazine gay et que je voulais donner un peu envie de l’acheter, ce n’est pas du tout ce genre de titre que je mettrais en couv’ ! :razz:

PublicMais il n’y a qu’une nouvelle qui vaille vraiment la peine d’être relayée, et elle était juste à côté de Têtu, dans un petit coin de la revue haut de gamme “Public”. Mais si : là ! En haut à droite ! Kylie Minogue : “Je suis de retour” Ça c’est du biscuit, coco ! C’est le moment d’envoyer France Soir en reportage, n’est-ce pas Nicolas ;-) ?

Alors voilà, Kylie revient, avec les cheveux courts, probablement parce qu’elle n’a arrêté sa chimio que très récemment je crois. Mais attention : “Je suis de retour” ne veut pas dire “je suis guérie”. Brrrrr :neutral:

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Faites-le vous-même (fin)

Lundi 17 avril 2006

Résumé de l’épisode précédent : notre jeune héros s’emmerde dans son adolescence et décide de jouer avec la boîte à couture maternelle et son corps…

Au bout d’un bon moment, ce fut fait. L’aiguille transperçait maintenant franchement de part en part le téton de mon côté gauche. A peu près horizontalement d’ailleurs, ce qui accessoirement faisait partie des objectifs que je m’étais fixés. J’ai dû en être fier environ deux minutes, juste avant de m’inquiéter sérieusement de la suite des opérations, et notamment du moment où il me faudrait l’enlever. Car le moindre mouvement du métal devenait vraiment désagréable et il était évident que l’aiguille ne ressortirait pas de ma chair comme l’épée d’Arthur de son rocher.

Pour me laisser un peu de répit, je décidais pour le moment de couvrir l’aiguille avec du coton et du sparadrap, et je m’endormais, un peu pété quand même par tout le whisky que je venais d’ingurgiter. Le lendemain, je me réveillais très anxieux. J’ai ôté le pansement devant le miroir de la salle de bain, en redoutant de voir apparaître un énorme abcès ou dix centimètres carré de peau nécrosée. Le premier diagnostic visuel était plutôt rassurant. Rien de bleu, ni de violet, ni de noir, rien de gonflé, rien de liquide, rien de plus douloureux que la veille.

J’entamais donc le processus de dégagement, en faisant d’abord rouler un peu l’aiguille sur elle-même, pour m’assurer qu’elle était bien indépendante des chairs. Tout semblait aller pour le mieux. Alors, presque aussi lentement que je l’avais faite entrer, j’ai dégagé l’aiguille. Je ne subissais rien de très pénible jusqu’à ce que je ressente tout à coup une violente décharge de douleur. Je me souviens encore aujourd’hui de l’intensité de cette douleur presque électrique, car elle m’a découragé un bon moment, pendant lequel je n’osais plus faire un geste.

Puis l’idée de devoir présenter mon triste état devant mes parents ou devant je ne ne sais quel infirmier m’a redonné du coeur à l’ouvrage : en quelques derniers mouvements, comme lorsque l’on se décide à arracher un pansement de sa cuisse bien poilue, je dégageais entièrement l’aiguille. Mal, mal, mal ! Puis soulagement.

Ensuite, je me suis placé moi-même en observation, scrutant toute la journée les réactions de ma chair meurtrie, régulièrement tamponnée de Bétadine. Rien à signaler. Alors, le soir venu, j’ai repris mon courage à deux mains pour replacer une nouvelle épingle, afin de consolider les effets de l’opération de la veille. Sinon, cela n’aurait servi à rien !

C’était une épingle à nourrice, que j’ai placée sans trop de mal, et que j’ai conservée un ou deux jours. Comme je ressentais de moins en moins de gêne en touchant l’épingle, j’ai décidé, au bout d’une semaine, de placer enfin, et triomphalement, l’anneau doré que j’avais acheté quelques jours plus tôt.

Je l’ai porté longtemps. Quelques années. Pas tous les jours, et pas non plus pour l’exhiber. Au contraire. Je le replaçais juste de temps en temps pour me souvenir de cette nuit, pour entretenir cette blessure, pour sentir l’anneau à la fois présent, et invisible à tous. C’était peut-être la métaphore de mon secret ! D’ailleurs, amateur de symboles, j’ai vite fait de cette boucle l’emblème de ma jeunesse un peu paumée, violente, excessive et douloureuse qui atteignait son apogée en cette dix-septième année.

TitsPuis j’ai fini par perdre la mémoire de ces jours, et j’ai cessé d’entretenir le champ de bataille. Aujourd’hui la plaie doit être cicatrisée, mais il demeure toujours un relief un petit peu plus prononcé sur le sein gauche que sur le droit. Quelques millimètres qui servent de stèle, dédiée à cette nuit de février 1994 !

PS : ah ben non, vérification faite, ce n’est pas refermé…

Faites-le vous-même (début)

Dimanche 16 avril 2006

C’était en février. J’avais dix-sept ans.

Cette idée me trottait dans la tête depuis quelques jours. Aujourd’hui je ne saurais plus très bien dire pourquoi j’en avais tellement envie. Je crois qu’il s’agissait essentiellement de me prouver que c’était possible, ou que j’en étais capable, ce qui est quand même le motif assez banal de toutes les conneries que l’on entreprend à cet âge.

Quand toute la maison s’est couchée, je me suis donc installé dans le canapé du salon, devant la télé, avec mon attirail.

J’ai entamé les réjouissances en me servant un grand whisky, histoire de m’engourdir un peu. La douleur est un signal nerveux, me disais-je, rien de plus. Partant de ce principe, il n’y aurait qu’à avancer patiemment dans la chair en rationalisant mes sensations, et en maîtrisant mes nerfs, mentalement bien sûr mais sans bouder pour autant tout ce qui pourrait les rendre un peu plus souples.

Quelques glaçons dans un sac en plastique : voilà un bon moyen d’anesthésier la douleur, ou tout au moins de la distraire. Appliqués plusieurs minutes sur la zone concernée : le champ opératoire était libre.

Je saisis l’aiguille préalablement sélectionnée dans la boite à couture de ma mère. Je la passe à la flamme d’un briquet. Je ne sais pas si cela permet de vraiment la désinfecter, mais ça fait genre… Et je pique la peau. Pas de sang qui perle, pas de rougeur. Juste la sensation d’une piquante brûlure qui se déclare et s’installe. C’est parti. L’aiguille est à présent fichée, elle tient seule.

Il faut avancer. Comment avancer ? Tout doucement et sans arrêt ? Par saccades en essayant de progresser le plus loin possible à chaque fois ? J’en sais rien, moi ! De toute façon ce bout de chair est si élastique qu’il est difficile de savoir si les à-coups sont vraiment efficaces, si l’aiguille pénètre bien ou si elle ne fait qu’emporter la peau dans son mouvement. Je peaufine ma méthode en maintenant la zone le plus fermement possible avec la main pour que l’aiguille puisse se frayer réellement un chemin.

Cette sensation de sur-place a duré longtemps. Peut-être eut-il fallu que je fusse vraiment plus cosaque, et que j’achevasse mon oeuvre d’un seul grand coup, en serrant les dents. Mais je voulais du raffinement, de la décadence élégante !

La brûlure s’était installée et devenait pénible. Pas vraiment douloureuse, mais pénible, comme une écharde. Je suis alors monté dans ma chambre, à l’étage, avec mon équipement, ma bouteille de whisky et mon sac de glace, pour y fumer quelques cigarettes, allongé sur mon lit, torse nu sur lequel brillait mon aiguille.

Puis j’ai repris l’opération. Gagné par la douleur et l’impatience, j’ai donné quelques impulsions plus franches, qui déformaient la peau en dépit de mon maintien. Je respectais quelques temps de pause, fumais une clope, puis je poursuivais. Et voilà que, perdue depuis longtemps, la pointe de l’aiguille se fit enfin sentir de l’autre côté de la chair, sous la pulpe de mon index. Contrairement à ce que j’aurais pu penser, tout restait à faire.

Car l’achèvement de l’opération fut le moment plus douloureux : bien que la voie soit ouverte, l’aiguille n’avançait pas si facilement, et mon exaspération me poussait à commettre de trop violents à-coups que je regrettais immédiatement. Mais au point où j’en étais, je voulais maintenant enfoncer l’aiguille d’au moins la moitié, pour être sûr que le diamètre du trou se formerait sur la plus grosse épaisseur de la tige de métal, dont j’avais l’impression de sentir toutes les aspérités racler dans ma chair…

(à suivre pour cause de suspense et de repas de Pâques…)

Si ça c’est pas une preuve !

Jeudi 13 avril 2006

Ah ! Il y est retourné ! Mais ouiiii ! Voir les L.A. Lakers ! Avec l’autre !!! Mais oui l’ôôôtre, là… !!!

Qui ça ? Avec qui ? Quoi ça ?

Mais t’es une dinde ma parole ! Jake Gyllenhaal ! Avec Austin Nichols ! Au vu et au su de tout le monde ! Avec leurs petites têtes de coquines !

Boyzone

Si ça c’est pas un coming out assumé, alors c’est qu’il n’y a plus de saisons !

Market Palace

Mardi 11 avril 2006

Bien sûr, j’avais mis « adaptabilité » en gros sur mon CV, car je crois en effet être suffisamment souple pour comprendre assez vite les concepts qui font tourner une boîte, toutes les choses un peu sous-jacentes : conflits entre les uns, compétences et incompétences des autres, les chose à dire, à ne pas dire. Une fois que l’on a fait cela, le plus gros de l’adaptation est fait. Non ?

Pour l’instant ça se passe pas mal. Mais n’empêche, se retrouver dans une réunion de service au milieu de quinze marketeux qui montrent des courbes de croissance sur des powerpoints, après quelques années dans le milieu du journalisme où « clients » et « rentabilité » sont considérés comme des mots qui salissent la bouche, ça décoiffe !

Waouh, j’avais un peu l’impression d’être un flic infiltré au milieu d’un gang, avec l’obligation rapide de comprendre tous les noms cités, et d’avoir l’air très au courant de toutes les stratégies dont on parlait. Il y avait un peu aussi de l’impression d’être au volant d’un trente-huit tonnes sur une route de montagne (dans le sens de la descente, tant qu’à faire) avec une idée très rudimentaire de la conduite d’un tel bordel, et le besoin vital d’en avoir très vite l’intuition.

Evidemment, au poste que j’occupe, je ne suis pas tout à fait concerné par l’entrée directe des tunes dans les caisses, mais bon, je fais partie du régiment.

En tout cas, cette impression de décalage et ce besoin de faire marcher mes méninges à tout berzingue me décrassent la tête, et me font un bien fou. J’avais envie de me mettre en danger, de ressentir le frisson de la brèche, et là c’est réussi. C’est réussi surtout parce que c’est tout de même jouable, je ne suis pas dans une situation de kamikaze, ni de grand n’importe quoi, comme je le redoutais. Ça marchera, ou ça ne marchera pas, mais je me serai fait rudement plaisir.

Italia s’è desta

Dimanche 9 avril 2006

Rien à voir, mais note pour plus tard : au Parc Monceau, ne pas s’écouter Your disco needs you de Kylie à fond pour se donner du courage et faire un dernier tour en sprintant à toute vitesse : risque de semi-syncope et en tout cas grosse et inquiétante nausée… :?

Bon : ok les ritaux, c’est maintenant que ça se passe. Ça fait cinq ans que je tente d’expliquer que “c’est plus compliqué que cela” à tout ceux qui me disent que vous n’êtes que des guignols qui votez pour celui qui a la plus grosse gourmette, alors maintenant va falloir montrer que vous aviez juste besoin de vous faire peur, que c’était le dernier soubresaut légitime de vos illusions, le dernier hoquet de vos divergences sociétales, mais que désormais vous souhaitez passer aux choses sérieuses, même si ça promet d’être moins glitter.

On ramasse les copies demain et on regarde ce que ça donne à 15 heures, si j’ai bien compris. Les résultats seront ici.

Pour illustrer ce post spécial Italie, et dans un soucis purement informatif, je relaie la nouvelle campagne de pub pour les mutande de chez Dolce & Gabbana, qui ont fait appel à quelques footeux italiens pour servir de modèles. Je ne trippe pas spécialement sur les calciatori, mais ils ont semble-t-il laissé tomber la mode immonde des cheveux mi-longs avec serre-tête (sauf un qu’ils ont un peu caché au fond des photos), et c’est quand même bien mieux comme ça. Comme quoi, ils sont sur la bonne voie.

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