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Archive pour octobre 2006

Tic tac

Lundi 30 octobre 2006

Bordel de bordel de merde… Dans moins de quinze jours j’aurai trente ans :shock: .

Dans moins de quinze jours, aussi sûrement que le soleil se lèvera et se couchera, je vivrai dans l’intervalle de sa grisaille le jour le plus chargé symboliquement de mon existence, celui que j’ai imaginé vivre lorsque j’avais quinze ans, lorsque j’avais vingt ans, lorsque j’avais vingt-cinq ans, et combien de fois encore entre toutes ces étapes…

Je ferai sans doute scintiller ce chiffre sous toutes ses facettes. Trente ans… trente ans… trente ans que je suis né, trente ans que mes yeux voient, que mes oreilles entendent… trente ans que je vis. Il me viendra sans doute en mémoire des anniversaires et autres souvenirs vieux de dix, quinze, vingt ans maintenant. De l’autre siècle, à l’autre bout du morceau de laine, bien loin maintenant, depuis si longtemps déroulé…

Ah la la… Et puis le soleil se couchera, et le jour de mes trente ans prendra fin… et tout cela passera… parce que tout cela n’est rien, tout autant que c’est énorme ! Ah ! c’est toujours pareil ! Avoir trente ans, ce n’est rien à l’échelle du monde, tout autant que c’est incommensurable dans ma petite existence…

Bon, allez je radote … Mon grand, tu as trente ans, tu bosses dans une banque et tu as un crédit de 25 ans sur le dos… tu ferais mieux de remballer le lyrisme et de calculer tes impôts… ;-)

World appart

Jeudi 26 octobre 2006

Juste histoire de montrer pourquoi je suis au bout du rouleau, quelques illustrations (pas tout, parce qu’avec mon 56k de merde, je suis au bord de la crise de nerf ! :pompom: )

Alors au début, il y avait ça :

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C’est-à-dire à gauche, ça :

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Au milieu, ça :

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A droite, ça :

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Ensuite il y a eu ça :

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et puis ça (grosse angoisse à ce moment) :

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et ça (le matos, c’est au plombier) :

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Enfin, ensuite on a installé ça (c’est pas moi, c’est E.) :

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Et puis ça :

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Quant à la salle de bain, elle était comme ça :

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Avant de tendre vers ça (maintenant c’est fini, mais j’ai pas pris de photo) :

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Disons que c’est le plus spectaculaire. La chambre, à côté, avec seulement la peinture et l’électricité, c’était du gâteau !

F. Z.

Mercredi 25 octobre 2006

Bon allez, il s’agirait de s’y remettre un bon coup ! Du courage ! De l’élan ! Hop ! Nom d’un foutre (je lis Céline en ce moment…)

C’est un petit événement survenu ce matin qui me donne envie de tapoter. J’entends d’avance les sarcasmes sur la glauquitude de ces pages, mais j’y peux rien ! Tout s’enchaîne ! La mort rôde ! (ah oui, tiens, en plus, c’est Mort à crédit que je lis)

Bref.

Les raisons seraient un peu longues à expliquer, mais le souvenir d’un type m’est revenu en mémoire l’autre jour. Un philosophe plein d’avenir, spinoziste adoubé quelques années avant moi par ma prof vénérée. Nous nous sommes un jour retrouvés, lui et moi, dans le petit bureau de cette prof, invité que j’étais à badiner savamment sur le contenu de l’Ethique. Je ne sais plus si je l’ai raconté dans le récit de mes extases intellectuelles, mais j’ai vécu ce moment je crois comme ces pétasses 16iémardes ou parvenues qui font dans des froufrous embarassants leur entrée dans le grand monde. C’était mon bal des débutantes !

Alors qu’il préparait son doctorat, il a bien voulu assister à ma soutenance de maîtrise, la sanctionnant de quelques paroles élogieuses et encourageantes. Petit moucheron que j’étais, je lui ai rendu la politesse en assistant à son couronnement doctoral, au cours duquel j’ai entendu ma prof demi-déesse sur terre reconnaître toute l’honorabilité de son travail. Je crois même que Pierre Macherey était dans son jury… Ce jeune loup était la success story incarnée, le rockfeller du spinozisme ! En plus, autant que je me souvienne, il était plutôt bien de sa personne, marié et père de famille assez tôt.

Plus tard, alors que je me détournais, hélas, de la philo, (saloperie d’agrèg de merde), j’ai continué à suivre un peu son parcours, qui allait tout seul. En plus d’être spinoziste, il était deleuzien, ce qui ne gâche rien (je sais que c’est bien d’être deleuzien, mais, honte à moi, je ne sais pas très exactement pourquoi car je n’ai jamais trop lu Deleuze…). J’apprenais la publication de quelques articles, d’un livre ou deux sur l’un ou sur l’autre.

Les années passent, et voilà que son visage me revient il y a quelques jours. Alors, ce matin, je passe son nom dans google. Tiens, un article dans wikipedia. C’est quand même une certaine reconnaissance ! Je ne me suis pas fait adoubé par un mauvais cheval ! Que dit-on ? Philosophe, maître de conférence à l’Université Paul Valery de Montpellier. Ah très bien ! C’est une bonne nouvelle car je me souvenais qu’il avait galéré un moment dans un poste en lycée un peu pénible. ”Spécialiste de Deleuze et de Spinoza. Il s’est donné la mort en avril 2006″.

Nouvelle confirmée sur d’autres sites. Il s’est tué ! Je suis sans voix… Bien qu’il avait dû vite m’oublier, bien que des années nous séparaient à présent, j’avais toujours gardé son imprononçable nom en mémoire, car il représentait pour moi le prolongement de ce que j’avais dû abandonner, la réussite sur la voie que j’avais renoncé à parcourir

Il s’est tué, comme Deleuze s’est tué, mais Deleuze était au soir de sa vie. L’un et l’autre étaient profondément spinozistes, mais mince ! Pourquoi se suicide-t-on lorsque l’on est spinoziste ? C’est inquiétant ! Est-ce qu’il n’y a derrière cet attachement à une philosophie qui exalte la vie, le désir, la positivité, un deséspoir qui se dissimule ? est-ce que l’on se force à croire que tout est merveilleusement organisé pour ne pas voir que tout n’est qu’un sinistre bordel ? Oui, oui, les causes extérieures qui transforment les parties, la décomposition plus grande que la composition… Mais je suis un peu circonspect… J’avoue que j’ai vite passé ma prof dans Google pour savoir si elle ne s’était pas elle aussi foutu en l’air, ce qui m’aurait quand même salement secoué ! J’aurais viré kantien en vitesse ! Mais non, elle a fait récemment quelques conférences…

Bon, promis, je ne parle plus de gens morts pendant un mois.

En plus, je fais le con, mais ça me fait de la peine.

Choc culturel

Vendredi 20 octobre 2006

Juste un peu de mauvais esprit. Je me suis dit que c’était quand même mal foutu cette pub pour des cartouches d’imprimante au beau milieu d’un article sur la mère des deux bébés congelés… :xdevil:

Pub

PS : le web, c’est vraiment plus fait pour un modem 56k…

Style télégraphique

Mercredi 18 octobre 2006

Déménagement bien passé - appartement top - super content - mais plus d’Internet sans doute avant un moment (trois semaines ? un mois ?) - le temps de rééquiper l’appart - en attendant blog en rade - peut-être quelques photos bientôt si j’ai le temps depuis le boulot - à bientôt :cool:

Du mou dans la corde à noeuds

Mardi 10 octobre 2006

Ben oui, je n’ai le temps de rien en ce moment, surtout pas de poster…

J’ai passé le week-end à faire ça :

Week-end

En prévision du déménagement qui devrait avoir lieu ce dimanche. J’ai passé ce con de rouleau samedi de 14h à 22h et dimanche de 8h30 à 19h. Non stop. Première couche, deuxième couche, troisième couche… Mais merde, à quoi ça sert de peindre des murs en vert sapin, bleu outre-mer et orange jaune d’oeuf, sinon à faire chier l’honnête citoyen ?

Bon, résultat : j’ai une vraie poigne d’ouvrier cette semaine, serrage de main viril garanti…

Reste les cartons et tout le toutim, bref, pas moyen d’avoir la tête hors de l’eau avant un bon moment… Bisou !

Tout et n’importe quoi

Jeudi 5 octobre 2006

Bon, c’est quand même pas ultra-facile de rebondir après tout cela. Ca me fait encore cogiter à ce qu’est un blog, à ce qui se dit, ce qui ne se dit pas, à la façon dont c’est compris, commenté, interprété…

Justement, je suis en train de lire “Courrir avec des ciseaux” (j’en avais envie depuis que j’avais lu la critique de Matoo, qui laissait notamment entrevoir que, par analogie, on pouvait y découvrir les fantasmes de son adolescence. D’ailleurs je me rends compre en recherchant le lien du post en question que c’est exactement ce que j’avais écrit en commentaire… Je suis monomaniaque…) Et je me dis qu’il y a finalement beaucoup de façons de raconter des choses assez dramatiques. Moi spontanément je l’ai fait façon Zola, alors qu’il serait faux de dire que je suis traumatisé par cette histoire, et à présent je jalouse secrètement le ton si décalé du récit de Burroughs…

Je ne peux quand même pas tout récrire !

Bref. Il faut que je ponde autre chose, ne serait-ce que pour faire descendre un peu ces posts. De quoi pourrais-je parler ? Tiens, de Libé ? C’est vrai que j’aime bien parler de Libé, ça me détend, ça me rappelle des souvenirs. Ça me permet d’être à peine aigri.

Alors Libé monte une association des lecteurs de Libé, pour protéger la liberté éditoriale du journal. Eh oui : gare ! Libé s’énerve ! Moi ça me fascine. J’ai déjà dû l’écrire, mais je trouve toujours épatant de voir que des gens qui passent leur journée à commenter les événements du monde, à analyser, à conjecturer, déconnent autant lorsqu’il s’agit de leurs propres affaires. Défendre la liberté éditoriale, dans leur situation, c’est comme s’assurer que tous les gamins d’une ville vont bien au catéchisme, quand le choléra décime la population. Je me comprends.

Enfin, je veux dire : quand Libé fait une déclaration solennelle pour affirmer que Rotschild n’est jamais intervenu dans la rédaction des papiers, et que c’est déjà une victoire, je me dis : encore heureux ! Enfin imagine-t-on l’actionnaire débarquer en conférence de rédaction pour demander un papier complaisant pour le medef, ou trapper des papiers sur de méchants gauchistes ? Ils sont quand même moins cons que cela les actionnaires. De même que Dassault n’avait pas grand intérêt à transfomer le Figaro en simple plaquette commerciale du Falcon et du Rafale, Rotschild n’a pas intérêt à saper le fonds de clientèle de son journal. Donc la Société des rédacteurs peut bien se féliciter d’être un rempart contre l’actionnaire…

D’ailleurs, l’actionnaire préfère sans doute que les journaleux rongent cet os. Ca les occupe pendant que lui fait ses petites affaires, dans les circuits où les journalistes n’ont justement pas leur place. Et il arrive un beau jour avec un plan de relance : bien sûr, on ne touche pas à l’éditorial, mais par contre on réduit la pagination, on ouvre une plus large place à la pub, etc. Du coup certaines rubriques meurent de leur belle mort, certains journalistes s’en vont, d’autres sont déplacés dans les services… C’est comme ça que l’actionnaire agit sur le rédactionnel, pas en déchirant un papier devant son auteur, ça c’est dans les films…

Ça m’énerve ces conneries… Tiens, c’était quand, déjà, “Sauvons la Cinq” ? Quand il fallait du pognon à Jean-Claude Bourret parce qu’une chaîne de télé, c’est la démocratie, ça peut pas mourir… Avec des arguments pareils, on se fait plaisir, mais concrètement on ne va pas bien loin.

Bon bref, demain, si j’ai le temps, j’éditorialise sur le PS !

Sans transition…

Lundi 2 octobre 2006

Bon évidemment, je cherche un peu la merde avec mes posts dramatiques. J’essayais ce soir de trouver un épilogue pour passer à autre chose en douceur, mais c’est compliqué sans en remettre une couche. Ce que je voudrais juste dire, par rapport aux réactions que ce qui précède a provoquées, c’est que je ne me lève pas chaque matin courbé sous le poids de la tragédie.

Je crois que c’est un peu comme quelqu’un qui raconterait son amputation. L’auditoire peut trouver cela terrible et affreux, c’est normal. Mais l’amputé doit bien continuer à vivre, et avant de se demander s’il a mérité cela, il se demandera sans doute plus prosaïquement comment il va bien pouvoir se démerder avec une jambe en moins. C’est en tout cas plutôt comme cela que je l’ai vécu.

Enfin bref. J’avais de toute façon décidé d’être heureux avant tout ce merdier, et tout cela n’a pas entamé ma détermination.

Alors je remets le header qui va bien, et on passe à autre chose ! Oh yeah :banana: