Bilan de compétences
Jeudi 31 mai 2007Oh la la, je ne fous strictement rien au boulot depuis que je suis rentré de vacances.
Enfin si, des lettres de motivations, du surf sur les sites d’emplois, et puis bien sûr les activités végétatives.
Je crois qu’il y a de la littérature là-dessus, mais c’est étonnant de s’en rendre compte par l’expérience : je pense qu’on gagne autant en déployant toutes ses capacités d’investissement dans le travail, en finissant les chantiers à temps, en s’organisant, en prenant de l’avance etc, qu’en ne foutant rien et en se consacrant aux activités végétatives, c’est-à-dire faire mousser et exploiter quelques succès, exploiter les petites faiblesses psychologiques des chefs, user jusqu’à la corde un compliment du surchef, planquer les petites bévues sous le tapis, répondre aux bons coups de fils, ignorer les mauvais etc.
Quand j’ai commencé à travailler, et que j’ai observé ces procédés chez les autres, je me suis dit que ça ne durerait qu’un temps, qu’on est forcément découvert et qu’au final, seule la vertu paye. L’expérience m’a répondu : mon cul.
Alors si mon syndrome de l’imposteur ne se transformait pas en ulcère radioactif dès que j’use trop longtemps de cette méthode, je crois que je passerais ma vie à cela. Le temps de changer de taf, bien sûr !