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Snèv » 2007 » juin

Archive pour juin 2007

Truc de trentenaire (retour) - Réponse

Samedi 30 juin 2007

La réponse :

Nevermind

hi hi ! Bon oui bien sûr, c’était pas évident… :mrgreen:

Donc le type en question s’appelle Spencer Elden, il a 17 ans, et il y a 17 ans, lorsqu’il avait quatre mois, son portrait de bébé nageur a été choisi pour illustrer la pochette de Nevermind, le célèbrissime et historique album de Nirvana.

D’après ce que je lisais sur le Corriere.it, il a donné récemment une interview à la télé, dans laquelle il racconte accessoirement que ses parents ont touché 150 dollars pour le cliché, reproduit à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires sur les disques mais aussi sur tous les produits dérivés. Il explique également qu’il regrette de ne pas avoir eu le temps de rencontrer Kurt Cobain, mais que le groupe lui a offert le disque de platine de l’album.

Il dit encore être un peu gêné à chaque fois qu’il aperçoit sa photo sur un t-shirt ou une pochette d’album.

Epatant, non ? :mrgreen:

Truc de trentenaire (retour)

Jeudi 28 juin 2007

Ça faisait longtemps !

Alors qui est ce garçon qui n’était pas très vieux à l’époque où on mettait des grosses chemises à carreaux ?

Qui ?

(J’espère que je n’arrive pas après le buzzz…)

La revanche

Mercredi 27 juin 2007

Oh la la, la période des défilés de mode, c’est toujours déprimant. Quand je vois ce genre de choses :

DetG

Ça me donne envie de me lamenter sans fin sur l’injustice morphologique.

La faim dans le monde, la lutte des classes, la chantilly dans le tiramisu, on s’en fout ! La seule question métaphysique qui mérite d’être posée est : pourquoi n’a-t-on pas tous des corps de demi-dieu ?

Ceci dit, cette année, je me réconcilie avec les podiums, grâce à des couturiers qui proposent des collections dont l’objectif est de sublimer des carrures élancées et sveltes comme la mienne, leur donnant tout le panache qu’elles méritent et leur permettant de rivaliser sans rougir avec les corpulences ordinairement désirées.

Avec Dries Van Noten, les ectomorphes peuvent aussi faire la gueule sur un podium !
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DetG

Quand même, c’est pas pareil…

Happening

Lundi 25 juin 2007

Quand j’avais vingt ans, j’ai eu une idée géniale pour tenter de garder une trace symbolique de ce moment de mon existence. Pour en retrouver le goût plus tard.

J’ai acheté une pellicule 36 poses et j’ai pris des photos de ma vie, sur quelques semaines, avec l’idée de ne faire développer cette pellicule que dix ans après, à trente ans.

A vingt ans, en 1996/97, j’étais en licence de philo, je foirais passais les concours de quelques écoles de journalisme qui m’ont fait beaucoup voyager entre mai et juin. Au cours de correspondances à Paris, j’en profitais pour revoir des amis exilés, de retour chez moi je filais ma vie de couple tumultueuse avec Alexandre et sa cour de déglingués, dans notre bel appartement étudiant. J’ai pris quelques photos de moi, également.

Et, c’est un exploit, de déménagement en déménagement j’ai toujours su à peu près où se trouvait la petite boîte noire qui contenait la pellicule. Alors, il y a quelques semaines, j’ai pris religieusement le chemin de la Fnac pour y faire développer mon petit trésor argentique, que je suis revenu chercher une semaine plus tard.

Ah ! le souffle de la jeunesse contenu dans ce petit écrin ! Ma jeunesse dans ce sac en plastique jaune et blanc !

Je n’ai pas tenu jusqu’à la maison et j’ai entrouvert la boîte qui contenait les photos.

Ça, effectivement, j’ai ressenti une émotion que je n’avais pas ressentie depuis longtemps. En fait, je ne me souvenais plus à quel point mon appareil faisait des photos pourries, et je ne connaissais plus la déception que j’éprouvais naguère devant le piètre résultat de mes prises de vues. Mais c’était bien le même ! Le même paquet de photos mal cadrées, surexposées, sous-exposées, floues, des photos blanchâtres de mecs bourrés autour d’une table basse, de contre-jours de soirées étudiantes enfumées et arrosées de vodka paf. Rien à voir avec le projet ultra arty et conceptuel que j’avais en tête !

Piqué dans mon amour propre, j’ai tout balancé dans la première poubelle. Pfuu. Le monde ne sait pas ce qu’il a manqué.

Comme des miettes de pain

Dimanche 24 juin 2007

J’ai un problème avec le temps. Depuis longtemps. Ça passe trop vite, je ne le vois pas passer, je me débats dedans pour essayer d’y faire quelque chose. Je n’ai qu’une tâche à accomplir dans la journée, et je laisse le temps filer, et me voilà dejà le soir, et c’est trop tard.

Je suis partagé entre mon envie absolue de faire tout un tas de choses, et mon avis absolue de ne rien foutre du tout. Ça crée une espèce de paralysie. Je prévois plein de choses à faire pour un week-end, tellement de choses pour avoir l’impression d’avoir bien occupé mon temps. Tellement de choses que, le moment venu, j’en suis dépassé d’avance, je ne sais pas par où commencer, et me voilà déjà un peu découragé, puis totalement vaincu.

Alors je contemple le temps qui passe. Parfois, je pourrais passer des heures assis ou allongé, à regarder le temps qui passe. A le sentir passer. A attendre le soir. De temps en temps, je revendique ce plaisir d’avoir tout abandonné à l’oisiveté. Parfois, le plus souvent, je ressens une frustration douloureuse. Comme un infirme qui n’arrive pas à soulever ses jambes qui pèsent une tonne.

Comme si je voyais passer tout un printemps.

Démarabouté

Vendredi 22 juin 2007

Il y en a qui continent de vaner mes vols planés, n’empêche que je suis allé courir mercredi, et je ne suis pas tombé ! Ouf ! Par contre j’ai serré les fesses et levé les pieds tout au long de cette maudite rue Legendre…

La course en image avec mon super capteur Nike + (qui sous-évalue mes kilomètres, bien sûr) :

Course

Je ne pensais pas faire une sortie si longue, mais je me suis complètement paumé au Bois de Boulogne en suivant aveuglément les cuisses musclées des coureurs devant moi en prenant un chemin dans le mauvais sens.

A une demi-heure près, je me retrouvais dans la nuit en mini short au milieu du Bois. Je n’ose pas imaginer ce que j’aurais eu à raconter ici… :shock:

Avec la Nouvelle star en bruit de fond

Mercredi 20 juin 2007

Non mais est-ce que je suis le seul :

à trouver que Julien est vraiment un crétin ?

à penser que Marianne James ferait mieux de ne pas chanter si elle veut rester un poil crédible dans le jury ?

à choper un sacré mal de crâne à écouter tout ce boucan ? :cogne:

rôôôô :xdevil:

Je suis marabouté

Lundi 18 juin 2007

Je ne vois pas d’autre explication. :shock:

J’ai raconté l’autre jour comment je m’étais vautré avenue Foch, au milieu de ma course. Soit. Ça arrive, et avec mon genou sensible, cela s’expliquait très bien.

Alors je suis ressorti courir, quelques jours après. Ouf, tout allait au poil. Jambes souples, souffle régulier. Impec. Je rentre doucement vers chez moi, en passant par la rue Legendre, un sourire de contentement athlétique aux lèvres. Et là, c’est le re-drame. Je marche sur mon lacet, et je fais un nouveau vol plané latéral sur le trottoir lisse et chaud. Aïïïï-euh !

En même temps, c’est vrai qu’ils sont longs, ces foutus lacets. Enfin bon, je n’en étais pas encore à courir avec une gousse d’ail pour éloigner le mauvais sort. Je suis donc sorti une nouvelle fois, jeudi dernier, en faisant juste un tout petit peu attention à mes lacets, aux trottoirs, à la hauteur de ma foulée. Pas de quoi faire une obsession, mais ça coûte rien de faire gaffe, hein ?

Tout s’est donc bien passé, et j’ai repris la rue Legendre pour rentrer, en me réjouissant d’avoir brisé la spirale néfaste. A ce moment-là, mon lecteur MP3 fait des siennes. Je le sors de ma poche, je tripote la prise du casque en continuant ma course. Grave erreur : c’est le re-re-drame. Je ne sais pas dans quoi je me suis pris le pied cette fois, mais je me retrouve à nouveau allongé au niveau de la mer… Euh ? Ça y est ? C’est bon ?

Bilan : trois sorties, trois vautrages. En même temps, c’est fou de voir comme on s’habitue à tout. La première fois que je me suis senti voler, j’ai flippé, j’ai pensé écorchures, douleur, aïe. La deuxième fois, je me souviens avoir eu le temps de me dire : « encore ? ». Et à la troisième, j’étais déjà dans la routine : hop, atterrissage, redressage, époussetage, rassurement du passant qui demande si ça va (heureusement que la rue Legendre n’est pas trop passante à cet endroit), et c’est reparti.

N’empêche que ça fait cogiter. Mais je suis courageux. J’ai décidé d’aller courir mercredi. J’ai quand même un peu peur :???: .

Ah ! C’est beau une gare de l’Est…

Lundi 18 juin 2007

… pleine de TGV !

Ironie de la situation, j’ai pu les contempler en arrivant à la gare dans un autorail diesel, puisque je revenais d’une fête dans un coin de l’Est où les lignes ne sont pas encore entièrement électrifiées*… Mais on ne va pas chipoter sur le sens du progrès… :mrgreen:

En tout cas, je l’emprunterai sans doute la prochaine fois que j’irai chez ma mère, et là je m’attends à verser de chaudes larmes en contemplant ma cambrousse à grande vitesse, scindée par ce bolide ultra technologique.

Et je repenserai à mon prof d’histoire-géo de quatrième qui évoquait avec émotion, il y a presque vingt ans, l’hypothèse qu’un jour le TGV puisse éventuellement, peut-être, a priori, si dieu le veut, et quelques ministres aussi, arriver cher nous ! :pompom:

* La ligne Paris-Bâle, pour les trainophiles curieux…

Globish

Vendredi 15 juin 2007

Il y a autre chose qui m’a amusé, lors de ce grand raout. Tout le monde, semble-t-il, avait le choix de s’exprimer en français ou en anglais. L’animateur journaliste était lui bilingue et jonglait sans problème entre les deux langues. Mais ce qui était amusant, c’était de voir à quel point les pontes du groupe voulaient à tout prix s’exprimer en anglais, même quand l’animateur les interpellait en français. Ils ressentaient sans doute une espèce de gloire à montrer ainsi leur carrure internationale. Et une certaine fierté à prouver qu’ils avaient retenu quelque chose des centaines d’heures de formation « spéciale cadre dirigeant » qu’on avait dû leur accorder.

Et pourtant, pour la plupart d’entre eux, qu’est-ce que c’était poussif ! Cet anglais là est en fait d’une espèce d’esperanto simplifié, avec quelques mots récurrents liés par des structures simples, le tout formant un échafaudage qui parvient à tenir droit, mais avec des courants d’air de toutes parts. Du coup, ça limite forcément la profondeur du propos aux quelques mots clés répétés et répétés : growth, strength, skills, Career Paths, big player, competitors, et re growth, strength, skills, Career Paths, big player, competitors…

Bref, baragouiné pendant des heures entières, ce pâté de langue est devenu tellement indigeste que j’ai préféré écouter la traductrice dans le casque. Elle au moins tentait de mettre les formes, variait son vocabulaire, et surtout mettait le ton.

Attention, je dis cela sans dédain. Mon anglais oral à moi est vaguement touristique, et je serai bien emmerdé si je devais raconter ma vie à une assemblée d’étrangers ou d’anglophones.

Mais en l’occurrence, ce n’était pas le cas. C’est ça qui à mon avis traduit un léger snobisme… A chaque intervention francophone, je n’ai vu que quelques personnes mettre leur casque, ce qui laissait entendre que nous étions une écrasante majorité à comprendre le français.

Le propos n’était déjà pas passionnant, alors tout aurait été sans doute plus agréable à écouter en langue maternelle, avec du vocabulaire, des intonations, de l’humour, plutôt que cette longue litanie de mots clés, qui en plus plongeait certains intervenants dans un tel état de stress… J’avais parfois l’impression d’assister à des oraux…

Le capitalisme doit fonctionner sur quinze concepts à tout casser, et ce n’est déjà pas marrant. Mais en version business english, on dirait qu’il y en a encore deux fois moins, et là c’est carrément désespérant !