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Snèv » 2008 » mars

Archive pour mars 2008

Finalement…

Mercredi 26 mars 2008

Finalement, qu’y avait-il entre nous pour que tout s’éteigne si vite, si poliment, si définitivement ? Finalement, que vivions-nous l’un à côté de l’autre ? Qu’étions nous, l’un pour l’autre, et que sommes nous maintenant ? Des étrangers ? Tout cela pour revenir au point de départ, après un tour de circuit, reposer le pied sur le quai, là où l’on avait tout laissé, son petit bagage, ses grands espoirs ? C’est ça l’amour, un tour de circuit ?

Quand je pense à tout cela, je ne sais rien faire d’autre que jeter des points d’interrogation aux quatre vents. Car cela m’échappe, tout simplement.

Avant-goût

Lundi 24 mars 2008

Bon. Pas le tout d’ouvrir un blog. Faut nourrir la bête.

De retour du week-end pascal dans ma lorraine sibérienne où aujourd’hui les averses de grêle succédaient à celles de neige, j’avais prévu de dire que finalement, tout n’allait pas trop mal. De dire que je n’avais pas chialé depuis au moins deux semaines, et que c’était bon signe. Ben les compteurs sont repartis à zéro.

Je suis rentré à la maison, et j’ai vu qu’il était passé. Pour tout dire, je savais qu’il devait prendre ses disques, les toiles et quelques autres affaires encore. Et je me retrouve nez à nez avec de nouvelles cicatrices, à peine j’avais essayé de colmater les anciennes brèches, sur les étagères, dans le placard. Ce soir, des murs blancs, des rayonnages qui exhibent leur squelette sans chair. Partout l’absence qui hurle, le ravinement qui creuse tous ces espaces que nous avions remplis à deux. Et puis ce silence. Pas de réponse au mot que j’avais laissé sur la table.

Le plus horrible, dans toute cette histoire, c’est son silence. Depuis que nous avons décidé de nous quitter, je dirais d’un commun accord - bien qu’il était plus d’accord que moi - je suis à la fois stupéfait et consterné par la froideur clinique avec laquelle il procède à toute les étapes d’une séparation bien ordonnée. Je n’en reviens pas.

Ecce homo

Mercredi 19 mars 2008

Ah le parjure ! Le Judas ! L’irrésolu ! Je sais bien que c’est ce que vous vous dites en constatant mon lamentable retour. Eh ! Quoi ! Bien des choses ont changé depuis que je faisais mes fiers adieux : E. et moi ne vivons plus ensemble depuis deux mois. Alors, puisque l’époque est à la rupture des serments, je me sens moins coupable de ravaler mon au revoir et de réapparaitre ici.

Car il faut bien que je parle. Il faut bien que je dise à quel point je suis moribond. Ah oui car attention. Le Se non è vero… badin, rigolard et léger, c’est fini. Je compte bien tartiner ces pages de révolte sourde, de pourquoi sans réponse, et glacer le tout d’un épais malheur. Je vais faire passer Céline pour Barbra Cartland. Ça va chier, ça va changer. Et de cette manière, je n’irai pas complètement contre mes engagements, car il y aura bien eu deux époques, deux blogs, deux moi.

Brrrr….

Un ange passe…

Mercredi 19 mars 2008