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Snèv

Avant-goût

24 mars 2008

Bon. Pas le tout d’ouvrir un blog. Faut nourrir la bête.

De retour du week-end pascal dans ma lorraine sibérienne où aujourd’hui les averses de grêle succédaient à celles de neige, j’avais prévu de dire que finalement, tout n’allait pas trop mal. De dire que je n’avais pas chialé depuis au moins deux semaines, et que c’était bon signe. Ben les compteurs sont repartis à zéro.

Je suis rentré à la maison, et j’ai vu qu’il était passé. Pour tout dire, je savais qu’il devait prendre ses disques, les toiles et quelques autres affaires encore. Et je me retrouve nez à nez avec de nouvelles cicatrices, à peine j’avais essayé de colmater les anciennes brèches, sur les étagères, dans le placard. Ce soir, des murs blancs, des rayonnages qui exhibent leur squelette sans chair. Partout l’absence qui hurle, le ravinement qui creuse tous ces espaces que nous avions remplis à deux. Et puis ce silence. Pas de réponse au mot que j’avais laissé sur la table.

Le plus horrible, dans toute cette histoire, c’est son silence. Depuis que nous avons décidé de nous quitter, je dirais d’un commun accord - bien qu’il était plus d’accord que moi - je suis à la fois stupéfait et consterné par la froideur clinique avec laquelle il procède à toute les étapes d’une séparation bien ordonnée. Je n’en reviens pas.

Ecce homo

19 mars 2008

Ah le parjure ! Le Judas ! L’irrésolu ! Je sais bien que c’est ce que vous vous dites en constatant mon lamentable retour. Eh ! Quoi ! Bien des choses ont changé depuis que je faisais mes fiers adieux : E. et moi ne vivons plus ensemble depuis deux mois. Alors, puisque l’époque est à la rupture des serments, je me sens moins coupable de ravaler mon au revoir et de réapparaitre ici.

Car il faut bien que je parle. Il faut bien que je dise à quel point je suis moribond. Ah oui car attention. Le Se non è vero… badin, rigolard et léger, c’est fini. Je compte bien tartiner ces pages de révolte sourde, de pourquoi sans réponse, et glacer le tout d’un épais malheur. Je vais faire passer Céline pour Barbra Cartland. Ça va chier, ça va changer. Et de cette manière, je n’irai pas complètement contre mes engagements, car il y aura bien eu deux époques, deux blogs, deux moi.

Brrrr….

Un ange passe…

19 mars 2008

Ciao

10 novembre 2007

Alors le voilà, le dernier post.

Je ne sais pas bien pourquoi, tout à coup je n’ai plus eu envie. Ou disons qu’il m’a semblé que cela suffisait, que c’était bien comme cela, assez complet finalement.

J’ai commencé à écrire quelques semaines avant d’avoir 29 ans. J’achève aujourd’hui, le dernier jour avant mes 31 ans. Ce n’était pas voulu, pas programmé, mais je pense que ce n’est pas un hasard.

Je sais bien qu’il y a deux écoles : certains affirment, bravaches, que trente ans ça ne veut rien dire, que c’est un moment comme un autre. D’autres ressentent bien qu’il se passe quelque chose d’un peu spécial à cette étape de la vie. Sans bien savoir dire quoi, en se demandant si cette sensation n’est pas simplement liée à la rondeur du chiffre, ou si c’est autre chose.

Bien sûr, je fais partie des seconds. Dans le voyage d’une existence, il me semble que cette trentième année est une escale particulière. Un moment qui mérite qu’on jette un dernier coup d’œil en arrière, puis qu’on prenne une bonne respiration et qu’on continue le chemin.

C’est cela, je crois, que j’ai matérialisé à travers ces pages. Sans le vouloir consciemment, j’ai fait l’inventaire désordonné de ce que je suis, en exhibant ces petits moments de ma vie, ces souvenirs, ces blagues, ces cogitations de l’instant présent, ces résurgences du passé. Par ces collages, ces juxtapositions, j’ai raconté tout ce qui m’avait amené là, là où je suis à présent du voyage.

Oui sans doute, j’ai dit là, plus ou moins bien, plus ou moins clairement, ce qu’avait été le temps perdu, le mien.

Maintenant, c’est l’autre partie du périple. Il faut y aller. Il faut bien y aller. Avec ce boulot, sans doute, qu’il va falloir que je façonne encore un peu. Avec E., bien sûr, car il me semble qu’au fond, nous le voulons. Et puis avec tout ce qui reste à survenir.

Merci d’avoir lu ces mots, d’avoir réagi, d’avoir fait signe. Toute intime qu’elle soit, l’existence que je racontais m’a paru moins perdue dans l’univers grâce aux commentaires que je recevais. Ce sont eux aussi qui m’ont parfois poussé à forcer la paresse, et d’une certaine manière, c’est à eux que je dois aujourd’hui ce sentiment d’achevé.

Pour me la péter, je laisse le dernier mot à Chateaubriand :

« Les scènes de demain ne me regardent plus ; elles appellent d’autres peintres : à vous, messieurs. »

et je vous embrasse tous.

Fabien

Pandémie

31 octobre 2007

Horreur ! Cette fois c’est Chondre qui est passé en page 403 ! :shock:

C’est pas possible ! Y’a un complot !

Free me pousse vers la sortie

30 octobre 2007

En fait c’est une drôle de coïncidence : juste au moment où je me pose des questions sur l’avenir de mon blog, et que je le laisse en jachère pendant quinze jours, free suspend mon compte pour une vague histoire de base de données saturée de spam.

En plus, c’est façon-free, c’est-à-dire démerde toi pour comprendre ce qui se passe, et comment régler le problème, et croise les doigts pour que ça marche. La première suspension dure 24 heures minimum. Je croyais avoir réglé le souci en purgeant ma base d’anti-spams. Mais non, et donc re-sanction surprise, cette fois pour 72 heures. J’ai encore purgé quelques bases, j’espère que ça venait de là. Car il n’y a plus de joker, la troisième suspension est définitive.

Tout cela pour dire que si ça repasse en page 403, et bien s’en sera fini, la faute à free.

Et si ça tient, alors j’essaierai de prendre le temps de dire pourquoi ça va certainement se finir, la faute à moi.

Standing

26 octobre 2007

Purée… je vais quand même pas m’arrêter sur le hit parade des mormons… ça peut pas être ça mon dernier post, merde ! J’ai pas pondu tout un tas de trucs tordus sur la vie, l’amour, la mort pour finir sur une galerie cliquable façon front page 1999…

Faut que je creuse…

Le hit-parade des mormons

11 octobre 2007

Alors ? Qui ont été les Mormons les plus cliqués ? mmm ?

Faisons comme pour les Miss France, commençons par la fin :

Celui qui n’a pas intéressé grand monde fut JD, en queue de peloton avec Shane.

Viennent ensuite ex-aequo Dustin et Casey.

Enfin, James, qui fut longtemps en première position a été détrôné récemment par Brandon, qui gagne le concours du mormon le plus cliqué.

Bon, ça recoupe aussi l’ordre de la galerie, donc c’est peut-être un peu biaisé. Eh oh, j’allais pas appeler un huissier, non plus.

Bravo aux heureux gagnants ! :pompom: :pompom: :pompom: :pompom: :pompom:

Nouvoboulo

10 octobre 2007

Qu’est-ce que je peux dire ? Troisième jour aujourd’hui dans ma nouvelle boîte.

Je prépare déjà une entrevue prochaine avec mon nouveau boss pour lui dire que le poste me paraît largement sous-dimensionné, et qu’il va falloir réajuster le tir, sinon on en finit tout de suite.

De rage, j’ai envoyé une petite lettre de motiv ce matin même.

Pathologique ? Qui a dit pathologique ? :shock:

La position des missionnaires

7 octobre 2007

Couv Candides, les mormons ? Pas tant que ça ! Ils ont l’air d’être assez conscients de leur petit côté sexy, eux les arpenteurs de rues à l’allure mélangée, faite de traits juvéniles et de carrures solides, de raies sur le côté et de chemises blanches enveloppant tant bien que mal toute l’étendue de leurs gros muscles made in america… arf…

Du coup, ils ont craqué, et décidé eux aussi de se mettre au calendrier apollonien : intitulé Mormons Exposed (plus d’infos sur http://mormonsexposed.com, notez la fine allusion dans l’URL), ce calendrier présente quelques spécimen qui ont ôté la fameuse chemise.

Bon, tout n’est pas du premier choix, mais ça a quand même un petit côté fantasmatique. En voici quelques uns :

(cliquez pour la version shirtless)

Brandon :
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Casey :
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Dustin :
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James :
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J.D. :
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Shane :
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Source : Washington Post