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Archive pour avril 2008

Risorgimento

Mardi 22 avril 2008

Ah, putain de sa race, j’arrive pas à m’y remettre ! Pourtant, j’ai bien conscience qu’il vaudrait mieux que je m’accroche à ce bout de chose publique si je ne veux pas dégringoler complètement dans le non-être. Il faut quand même dire que ces derniers jours ont été mouvementés. Entre deux touchers rectaux, j’ai donc appris que j’avais peut-être une maladie pénible, et puis que finalement ce n’était pas si sûr. Mais dans l’intervalle, comme l’idée de me bouffer moi-même à travers cette maladie m’était insupportable, j’ai essayé de faire un vrai break, et d’entamer une réconciliation avec mon corps, à coup de bains relaxants, de grandes respirations introspectives, de tisanes curatives et aussi en me décidant à voir un psy. Ça y est, c’est parti ! Je trouve ça soooo parisien de communiquer avec mon ventre sous l’oeil concentré de mon thérapeute ! En même temps, c’est vrai que ça fait du bien.

Maintenant que j’arrive à y penser à peu près sereinement, je peux dire que cette rupture a été la plus grosse bombe atomique émotionnelle qui ait pu m’exploser à la gueule. Avec des doubles, des triples, des quadruples effets kisscool, qui laminent jusqu’au fin fond. Je veux bien croire que mon corps ait sonné le tocsin pour me rappeler qu’à un moment, il fallait choisir de vivre ou de mourir. Il y a quelques mois, j’aurais bien dit : pourquoi pas mourir ? Mais ressentir mon corps travailler contre lui-même m’a un peu remis les idées en place. Alors bien sûr : vivre, vaille que vaille, même si ça ressemble au fond du gouffre. En ces circonstances, comme dirait mon psy (aah ! je peux enfin utiliser cette phrase socio-déterminante !) sous sa pathologique apparence, mon corps fait plutôt bien son travail.

Médicalement parlant, tout n’est pas terminé. Re-prise de sang, et re-mon cul à la longue vue dans un mois. On verra bien. En attendant, j’essaye de rebondir. Je joue un peu des coudes pour me refaire un peu de place à la surface, parmi tous les autres. Prendre un nouveau départ, ce n’est pas une mince affaire, après quatre ans de vie fusionnelle. J’ai bien envie de retourner un peu dans le milieu, de m’encanailler à nouveau. Si ce n’est pas constructif, ça donne au moins l’impression de vivre. Voir de nouvelles têtes, découvrir de nouvelles vies.  Envie aussi de faire un peu n’importe quoi. Finalement c’est le moment, puisque je n’ai plus de compte à rendre. Partir deux jours à Rome, faire le tour des basiliques majeures, et finir à Saint-Clément, pour vénérer Mithra. Vraiment n’importe quoi.

Et pourquoi pas ?

Luttes intestines

Vendredi 4 avril 2008

A vrai dire, j’avais l’intention d’avorter ce soir cette tentative de retour. Les jours ont passé, je n’ai eu le temps de rien et surtout pas d’écrire, ni de rétablir les commentaires sur les anciens posts, ni de basculer tous les fichiers du blog d’avant. C’est un peu décourageant. C’est un peu bancal, inachevé, mal foutu. Je n’aime pas trop. Et puis, j’ai quelques tracas de santé depuis quelques jours, qui pourraient bien durer quelques dizaines d’années. Je me sens tellement poissard que j’ai plutôt envie de me taire. A ce point là, c’est une question de pudeur !

Je ne sais pas encore bien ce que c’est que c’est que cette maladie, si c’en est une, mais ça m’a foutu une bonne grosse claque. Parce que c’est encore vraisemblablement lié au stress.  Mon corps me parle. Il ne me parle que comme ça, ou plutôt c’est la seule façon qu’il trouve pour se faire entendre. En s’attaquant à lui-même, en dégénérant, en s’emballant. Avant, je ne faisais pas bien le rapport. Maintenant je comprends. Je prends ça tout de suite au sérieux. J’aurais presque envie de m’excuser auprès de lui d’avoir introverti contre moi-même autant d’angoisse,  de désespoir, au lieu peut-être de laisser s’échapper toute cette bile. Tout de suite, j’ai cédé, et c’est entendu : il faut avancer.

Restent ces tracas. Le toubib m’a dit : c’est peut-être la seule crise que vous ferez de toute votre vie. J’ai donné à cette phrase une valeur presque mystique. Oui, il faut que ce soit la seule crise de toute ma vie. J’ai compris le message. Il faut que je laisse aller le trop plein. Il faut que je me recentre sur moi.

Ceci dit, si vous connaissez un psy fantastique, un hypnotiseur incroyable, un acupuncteur qui fait des miracles, je suis preneur du coup de main !

Je parle à demi mots, mais je parle quand même. Alors à suivre.